lundi 30 avril 2012

La nature nous parle...

C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas. (Victor Hugo)
Photo trouvée sur le net via Google

dimanche 29 avril 2012

la beauté de l'instant...

Photo trouvée ici
Observer un coucher de soleil d'été. Le regarder rougir puis décliner lentement vers l'horizon. Contempler la couleur changeante du paysage. Les teintes bigarrées du ciel. Assister à la disparition progressive de l'astre dans le lointain. Noter les derniers feux qui scintillent par-delà notre champ de vision. Et noter comme l'on se sent serein, envahi par la beauté de l'instant.
(Catherine Rambert)

mercredi 25 avril 2012

La conversation amoureuse

Comme sont subtils et nombreux, et lourds à porter, nos fourvoiements, nos pensées secrètes, nos espérances inavouées, les gestes que nous attendons d'autrui, ceux que nous retenons, les mots que nous voulons entendre, ceux que nous entendons et qui n'ont pas été dits.

(La Conversation amoureuse - Alice Ferney)

mardi 24 avril 2012

Un second souffle

Peinture de Sophie Costa
Je pensais fermer "Un coeur qui bat", je pensais le faire ces jours-ci. Et puis, j'ai réfléchi, et je me suis dit qu'il m'avait permis de faire de si belles rencontres qu'il méritait que je lui donne un second souffle. Alors je viens de refaire les peintures et les tapisseries, il faut bien un peu de changement pour la reprise. Il n'y a que la bannière qui a survécu à ce relooking, je ne sais encore si je vais la garder ou la faire disparaître. A voir. Et je vais refaire battre ce petit coeur, il s'est assez reposé. :-)
Je continuerai à déposer ici des citations et des poèmes, ou textes, qui me plaisent et qui me parlent (bien évidemment...).

Pour ce soir, je dépose ces mots :
Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part. (Alessandro Baricco)
Eh ben oui, pardi !... :-)

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne