mercredi 30 juin 2010

Donner des explications... ou pas... ?

Si les raisons d'autrui vous paraissent obscures, dites-vous que les vôtres ne le sont pas moins à ses yeux. Que cela ne vous oblige pas à accabler le monde d'explications : expliquer revient souvent à délayer dans l'insignifiance ce qu'une croyance avait de plus ferme ; c'est ouvrir le poing pour libérer du vide. Si l'on insiste en vous sommant de vous expliquer quand même, prenez l'air profond et parlez d'autre chose.
(Georges Picard)

C'est vrai que, très souvent, en voulant nous justifier de certaines de nos réactions, en voulant donner des explications, nous nous enfermons dedans et nous nous enlisons encore plus.
Ne pas donner d'explications, finalement, empêcherait parfois d'aggraver la situation.
Non ?...

lundi 28 juin 2010

Quand on aime...

Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.
(Christian Bobin)

vendredi 25 juin 2010

Une parole juste

Il est parfois nécessaire de se taire pour délivrer une parole juste.
(Christian Bobin)


Nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent: la pensée demeure incommensurable avec le langage.
(Henri Bergson)

D'où la nécessité, parfois, de ne rien dire, de se taire. Car les mots ne reflètent pas toujours ce que l'on a voulu dire, et risquent d'être mal interprétés. Les mots ne sont pas toujours le reflet de notre âme. Il n'est pas donné à tout le monde de savoir exprimer par les mots ses émotions et ses ressentis les plus intimes. Combien de malentendus par des mots non compris ou mal compris...
Alors qu'un silence peut être beaucoup plus parlant... ou pas...

jeudi 24 juin 2010

Comfortably Numb (Pink Floyd)

Nous sommes le 24 juin, le jour de sa Fête...
Pour lui....
parce qu'il adorait ce morceau...
et que je l'aime moi aussi...
9 mns 35 de pur bonheur...


mercredi 23 juin 2010

Changement

Il faut être bien sage ou bien borné pour ne rien changer à ses pensées.
(Proverbe chinois)


Moi, ce ne sont pas mes pensées que j'ai changées,
mais le look de mon blog !...
Vous aimez ?... :-)

Quant à la citation, je la trouve tout à fait pertinente et intéressante...
A méditer... ;-)

lundi 21 juin 2010

L'air est plein du frisson...



L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient.
(Baudelaire)


(Photo faite en janvier 2010)

dimanche 20 juin 2010

Ma jolie, ma tendre verte

Pour vous, pour moi, cette jolie chanson de Julos Beaucarne, interprétée par lui, tout en douceur et en tendresse :
"Ma jolie, ma tendre verte".

mercredi 16 juin 2010

Espérer

Si espérer c'est attendre, alors l'espoir fait mourir.
Espérer, c'est persévérer.


Paul Carvel

mardi 15 juin 2010

Donnez peu à un être...

Donnez peu à un être. Il trouvera que c'est trop.
Mettez-vous à lui
donner beaucoup : il trouvera que ce n'est pas assez.
Ainsi
s'expliquent la naissance et la mort de toutes les affections.
L'amour
commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.

Gustave Thibon

lundi 14 juin 2010

Les invités de mon père

Dernièrement, je suis allée au cinéma voir : "Les invités de mon père". Si vous voulez passer un succulent moment, allez-y ! Il s'agit d'une comédie pleine d'humour, tendre et caustique en même temps.

"Lucien Paumelle a toujours eu des convictions fortes. Médecin retraité, il reste un homme d'action, réputé pour son implication dans de nombreuses causes humanitaires. Son engagement le conduit jusqu'au mariage blanc avec une jeune femme moldave, Tatiana, pour lui éviter l'expulsion. Mais ses enfants, Babette et Arnaud, s'aperçoivent rapidement que le comportement de leur père n'a plus grand-chose à voir avec les principes qu'il a toujours prônés : malgré ses 80 ans, Lucien aurait-il succombé au charme de sa flamboyante épouse ? Tandis que Tatiana et sa fille prennent leurs marques chez les Paumelle, le chaos s'installe dans le quotidien de Babette et Arnaud. Bientôt, ce sont toutes les relations familiales qui sont à redéfinir..."
--> Source : Télérama.

Lire la critique --->
Ici.

vendredi 11 juin 2010

Si je partais pour oublier

Un joli poème pour le week-end.
De Julos Beaucarne, bien sûr...


Si je partais pour oublier
Il est des feuilles dans le silence

Qui voudraient bien ne pas tomber

À l'automne de ma conscience


Mais sur les sables démoulés

Le bonheur ne s'arrêterait

Que l'instant qu'il faut pour rêver

À l'impalpable que l'on cherchait


Marée d'une âme qui revient

Sur l'aile grise des mouettes

À l'heure où l'on ne sait plus bien

De quoi parlaient les alouettes


Si je partais pour oublier

Il est des feuilles dans le silence

Qui voudraient bien ne pas tomber

À l'automne de ma conscience


Julos Beaucarne

jeudi 10 juin 2010

Créatures imparfaites

Je trouve cette citation pleine de bon sens... et d'humour... ;-)

Ne ferme pas ton coeur aux créatures imparfaites ;
tu risquerais alors
de le fermer à tous...
et aussi à toi-même...


Augusta Amiel-Lapeyre

Cela me fait penser que je suis en train de lire le livre :
"Imparfaits, libres et heureux" de Christophe André.
Mais je vous en reparlerai... ;-)

Ballade en novembre

Je ne sais pas pourquoi, toute la journée d'hier, j'ai eu cette chanson dans la tête. Une chanson qui date un peu. Mon père avait le disque et l'écoutait souvent.
"Ballade en novembre", chantée par Anne Vanderlove.

Nous l'écoutons ensemble ?... :-)




Paroles de la chanson --> ici

mercredi 9 juin 2010

La peur du rejet

Un de ces soirs, en me baladant sur le net, je suis tombée sur ce texte écrit par Michèle Morgan et je l'ai trouvé intéressant. En voici quelques extraits, et les liens pour aller le lire en totalité :

La meilleure façon d’être déçu et de se sentir rejeté, c’est de demander aux autres de nous procurer quelque chose qui ne vient jamais. En se plaçant ainsi dans une position d’attente perpétuelle, on devient un petit peu plus frustré et aigri chaque jour.

Changer cette situation est aussi simple que dire bonjour. Il faut apprendre à donner, tout simplement. Lorsqu’on est toujours en attente de quelque chose, on n’a aucun contrôle sur les événements. De plus, on peut en arriver à penser que les personnes de qui on attend quelque chose n’ont pas d’estime et de considération pour nous.


(...)


En conclusion, pour se débarrasser de la peur du rejet, ou du moins l’amoindrir considérablement, il faut faire l’apprentissage de l’amour véritable, apprendre à écouter et comment se faire écouter, utiliser ses ressources pour être reconnu et, enfin, donner plutôt qu’attendre quelque chose des autres. La peur du rejet, c’est un poison mortel, incompatible avec le bonheur.


L'intégralité du texte est -------> Ici
.

vendredi 4 juin 2010

Dance me to the end of love

Une voix magnifique, une chanson sublime !...
De l'émotion à l'état pur :
c'est monsieur LEONARD COHEN !

C'est pour vous... et aussi pour moi... :-)

jeudi 3 juin 2010

Caresses

N'écrit-on pas plus de mots avec des caresses
qu'avec son stylo ?

Julos Beaucarne

Mon frère qui aimait tant Julos Beaucarne...
Je viens de me rendre compte qu'ils avaient tous deux les mêmes initiales : J.B.

mardi 1 juin 2010

Comment puis-je te dire mon amour

(Un autre magnifique texte de Julos Beaucarne)

Personne n'est à moi que je sache,
Je m'appartiens à certains jours
quand nul, ni rien ne m'attache.

je voudrais te laisser couler
sans jamais faire de barrage,
sans t'empêcher de traverser
tout le beau pays de ton âge.

Comment puis-je te dire mon amour
l'oiseau qui vole est-il volage ?
Quelle est sa route et vers quel jour,
Vers quel nid court-il, vers quelle cage ?

J'ai l'espérance de libérance,
d'aurore de corps, de coeur et d'âme,
j'ai souhaitance d'envolance
au travers de l'air diaphane.

Comment puis-je te dire mon amour
Comment frôler ta transparence
et te le dire comme en plein jour
à la lueur de l'innocence.

comment savoir ce qui est bien,
pour toi, pour moi, pour tout le monde.

Comment faire pour que nos liens
ne deviennent noeuds à la longue ?

Comment puis-je te dire mon amour
sans être parfois questionneuse
Pourquoi ceci, pourquoi cela ?
qui était cette voyageuse ?

Je voudrais te laisser le droit
de marcher tes secrètes routes,
à l'abri de tous mes pourquoi
sans faire peser sur toi mes doutes.

Comment puis-je te dire mon amour :
sans jeter cette passerelle entre toi et moi
tous les jours qu'il pleuve, qu'il vente ou bien qu'il grêle ;

Je voudrais juste être à l'écoute
des paroles que tu ne dis pas
pour garder fort coûte que coûte
tout en fleur, le désir de toi !

Julos Beaucarne

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne